Ce soir, c'était la première dispute depuis qu'on a décidé de recommencer lui et moi . Mon erreur a été de me laisser emporter par la simple envie de le voir, je me sens coupable pour ça, pourtant je me demande pourquoi doit-on se sentir coupable d'imposer ses choix, même si tout autour de nous devient plus compliqué enfin. Pourquoi nous sentons-nous forcés de toujours tout compliquer ? Le bonheur est pourtant si simple. C'est se tenir, droit, face à face, de n'être vétu que de ses bras et devoir le temps mourir lorsqu'on s'embrasse. Mais pour être libre et heureuse de vivre, il ne faut pas s'encombrer d'abcès qui ne cessent jamais de gonfler, il faut les percer tant que c'est possible, parce qu'il n'y aura jamais plus terrible qu'un problème qu'on jette dans l'oubli, pensant qu'il mourra, alors je te le dis, ici dans cette lettre écrite au gré du vent, lors d'une nuit sans lune, à l'opposé de tes désirs et de nos lacunes, je t'aime et ce bien plus que je n'aime ma plume, bien consciente que si il se met à parler, c'est que tu me manque à en crever. Revoir ton sourire ne tient qu'à quelques jours, mais le temps se joue de moi chaque fois que tu n'est pas là, il me malmène, à toi il me rapelle et laisse derrière lui, ces doux souvenirs aux tristes parfum de sang. Je te veux là proche de moi, me mettre à sourire lorsque tu me regarderas dans les yeux et m'endormir en passant ma main dans tes cheveux. Que le monde est cruel lorsque le coeur est au pluriel mais que la vie se déroule au singulier, et même si dans un monde parrallèle nous sommes liès, le monde qui portes nos pas, me rappellera sans cesse que je suis toujours bien trop loin de toi !!!!!!!!!!!!!!